CHARLES TAZE
RUSSELL, est né le
16 février 1852, à
Pittsburgh
(Pennsylvanie). Il est le fils de Joseph Lytel Russell et d’Ann Eliza Birney, tous
deux de souche irlando-écossaise. Le père tenait un magasin d’articles de
confection à Allegheny (faubourg de Pittsburgh) et ses affaires prospéraient
durant la jeunesse de Russell, d’où des créations de succursales.
La mère
du jeune Charles, presbytérienne, semble avoir transmis à son fils une nature
profondément religieuse ; il fut consacré au Seigneur par sa mère dès avant sa naissance, et
le jeune Charles reçut d'elle l'éducation religieuse la plus attentive. Plus
tard, au cours de sa vie, il dit qu'il ne pouvait pas se souvenir d'un moment où
il n'était pas consacré et décidé à sauver les autres du tourment éternel.
Le jeune homme fut éduqué, à la fois à l’école et par des précepteurs,
et commença à travailler au magasin de son père à onze ans. Il semble que la
mort d’un proche (ici la mère de C.T. Russell) amène nombre de personnes
ayant un esprit religieux à s’interroger sur le destin de l’homme. Il manifesta avec beaucoup de sensibilité un esprit fortement religieux. Une
nuit, à deux heures du matin, Joseph Russell trouva son fils absorbé dans l’étude
d’une concordance biblique.
Nous lisons ce qui suit dans un
article, de la Tour de Garde de 1912, p.159 :
« Il fut élevé dans le protestantisme sous la plus stricte discipline
religieuse. Ses instructeurs croyaient en la doctrine de l’enfer de feu et la
lui enseignaient comme par le passé. Pour sauver son prochain d’un tel destin
il alla inscrire sur les murs et les barrières de sa ville natale des textes
bibliques appelant les pécheurs à la repentance. Sa conversion personnelle
l’amena d’ailleurs à adhérer au congrégationalisme qu’il jugeait plus
libéral que le presbytérianisme. Pendant les deux années suivantes, tout en
se développant dans la vie commerciale, il consacra beaucoup de temps à l’étude
du bouddhisme, du culte de Confucius et d’autres religions orientales, mais découvrit
bientôt qu’elles ne sont pas dignes de foi. La pensée : « Quel est le vrai
Évangile ? » devint une question vitale pour cet esprit chercheur ne pouvant se
contenter des idées diffuses et des prétentions contradictoires de la chrétienté.
Il se dit : « trouverai-je jamais la vérité ? ». Ne ferais-je pas mieux de
laisser de côté toutes ces ardentes études et me faire une situation et une
fortune dans un commerce bien lancé et permettant beaucoup ? C’est ce qu’il
fut sur le point de faire, mais il eut l’heureuse idée d’approfondir premièrement
les Écritures et de laisser la Bible elle-même se prononcer sur le feu et le
soufre...
«
Stupéfié par l’harmonieux témoignage donnant une réponse inattendue, mais
satisfaisante, il continua son investigation générale de la Bible et fut amené
à une confiance illimitée en elle. C’est là, se dit-il, le saint Livre
inspiré d’un Dieu tout sage, tout puissant, tout juste et tout amour, digne
d’être adoré et révéré. Ce fut le début d’une nouvelle orientation de
sa vie ; la question se posa : « Que dois-je faire et comment ? ». Résolu à
atteindre, si possible, tous ceux qui sont en quête de la Vérité —
protestants, catholiques, juifs ou libres-penseurs, peu importe — il jugea nécessaire
de ne faire partie d’aucune dénomination et d’inaugurer une oeuvre indépendante.
Son premier effort fut la publication d’un petit livre : « Nourriture pour les
chrétiens réfléchis » ; 1.400.000 exemplaires furent répandus gratuitement
de tous côtés...
Retour
haut de page
|