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BOÎTE
À QUESTIONS BIBLIQUES
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QUESTION
REPONSE
JESUS EST-IL DIEU ?
Une confusion extrême règne encore en général concernant la personnalité de JESUS, Ses rapports avec DIEU, ainsi que sur la nature et le rôle de l'Esprit saint.
Cette confusion disparaît si l'on se souvient :
(a) qu'il y a un DIEU unique, le Père, (le mot père signifie donateur de vie), à l'origine de toutes choses.
(b) que JESUS est Son Fils unique (le mot fils signifie celui qui reçoit la vie). Il est la seule création directe de Dieu.
(c) que l'Esprit saint est une disposition, une puissance émanant de Dieu, à ne pas confondre avec des êtres spirituels.
Seul, DIEU (l'Éternel, le Père, Jéhovah, Jah, Yahweh sont quelques-unes de Ses appellations) n'a pas eu de commencement, « D'éternité en éternité... tu es Dieu » Psaume 90 : 2.
« Moi, je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre » Esaïe 45 : 5, 6, 22.
QUE DIT JÉSUS ?
Que le Père lui-même L'a envoyé (Jean 13 : 20 ; 5 : 23, 24) etc.
S'il était lui-même [Le] DIEU ou une partie de [Le] DIEU, comment Jésus aurait-Il pu s'exprimer ainsi ?
Aurait-Il pu S'envoyer lui-même ?
Au moment de réveiller Lazare, Jésus prie « Père, je te rends grâces de ce que tu m'as entendu » Jean 11 : 41.
S'il avait été lui-même le Père, [Dieu], ceci n'aurait-il pas été une véritable supercherie et une insulte pour les témoins de ce miracle et les croyants à travers les siècles ?
Sur la croix, au moment de mourir, Jésus ressent une telle sensation d'isolement qu'Il s'écrie « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Matt. 27 : 46.
S'il avait été [Le] DIEU, aurait-Il pu s'exprimer d'une telle façon ?
JESUS N'EST DONC PAS ho theos [Le] DIEU
JESUS FUT-IL UN HOMME-DIEU ?
NON : Jésus eut certes une existence antérieure à Son existence humaine, mais Il posséda successivement ces deux natures distinctes à des périodes et pour des activités nettement différentes ; il n'y eut jamais en Lui deux natures différentes en même temps.
Jésus, au commencement de l'activité créatrice, était le Logos ou Verbe. Il était theos, [un] dieu, c'est-à-dire, un puissant, dans le sens où nous employons ce terme de nos jours, ex. un dieu du stade, de la politique etc. « A un commencement, était la Parole et la Parole était avec (ou auprès de) ho theos [Le] Dieu ; et la Parole était theos [un] dieu » Jean 1 : 1, 2.
« Il est le commencement de la création de Dieu » Apocalypse 3 : 14.
« Il est le premier-né de toute la création » Colossiens 1 : 15-16.
Durant cette existence pré-humaine, donc spirituelle, mais non divine, la Parole, Jésus, fut l'agent principal de toute la création animée et inanimée :
« J'étais à côté de lui son artisan (voir note Darby) Proverbes 8 : 30 » ; « Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait » Jean 1 : 3 ; « Car par lui ont été créées toutes choses.. » Colossiens 1 : 16 etc.
La relation entre DIEU et Jésus est clairement mise en évidence par l'Apôtre Paul en Corinthiens 8 : 6 « Pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous pour lui, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous par lui ».
Ces quelques versets et d'autres très nombreux prouvent une existence spirituelle antérieure et créatrice de Jésus, mais JESUS NE FUT JAMAIS UN HOMME-DIEU
JESUS FAIT HOMME
Cependant, pour permettre au Plan de salut de Dieu en faveur de l'humanité de s'accomplir, Jésus accepta volontairement de quitter la position qu'Il avait auprès de Son Père, et de Se donner en rançon ou prix correspondant pour Adam, rachetant en même temps toute la race dans ses reins. « l'homme Christ Jésus, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » 1 Timothée 2 : 6. Pour cela, Il fut fait chair.
« Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous » Jean 1 : 14 ; « Mais il s'est dépouillé en prenant la forme d'un serviteur devenant semblable aux hommes ; et, étant trouvé en figure comme un homme, il s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix » Philippiens 2 : 7, 8 ; « Jésus qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort... » Hébreux 2 : 9.
Nulle part, il n'est question d'incarnation, de mélange de deux natures, ceci étant contraire à la loi de la création divine. Il y eut « carnation », Jésus DEVINT chair. C'est le même principe (ou étincelle) de vie qui fut transféré d'un plan supérieur à un plan inférieur, tout en conservant toutes les caractéristiques de la personnalité du Logos. Jésus DEVINT un HOMME parfait et mourut comme tel pour racheter Adam parfait.
JESUS A BIEN ETE UN HOMME PENDANT UN TEMPS LIMITÉ JESUS RESSUSCITE N'EST PAS DIEU
Nous rappelons que Jésus accepta volontairement un abaissement de nature pour donner à Adam et à toute l'humanité, après les avoir ramenés hors de la tombe, une occasion d'obtenir la vie éternelle. Ce réveil des morts est à présent très proche.
Sa résurrection est la preuve qu'Il a accompli parfaitement la mission qu'Il avait acceptée. Nous lisons qu'au début de Son ministère « Jésus aussi étant baptisé et priant, le ciel s'ouvrit... et il y eut une voix qui venait du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé : en toi j'ai trouvé mon plaisir ».
En recevant une compréhension des choses célestes les plus élevées, les choses divines, les facultés de Jésus expérimentaient, sous la puissance de DIEU, un troisième engendrement ; celui-ci amena Jésus à la droite du Père, au terme de Son développement au sein des souffrances multiples durant trois ans et demi (Marc 16 : 19 ; Luc 22 : 69 et de nombreux passages). La droite, ici, représente la position de faveur la plus élevée auprès du Père.
Longtemps, il fut difficile de comprendre comment de tels changements de nature pouvaient avoir eu lieu, ce qui accroissait le scepticisme et l'incrédulité. Mais, sans parler de la parthénogenèse, les progrès dans la connaissance en obstétrique, ceux aboutissant à la fécondation artificielle, quelle que soit l'appréciation que l'on en ait du point de vue moral, mettent en évidence la pensée du Psaume 94 : 9 « Celui qui a planté l'oreille n'entendra-t-il point ? Celui qui a formé l’œil ne verra-t-il point ? ».
Nous comprenons que Celui qui permet à l'homme d'utiliser certaines lois a pu, pour un dessein grandiose, utiliser ces mêmes lois à des fins plus élevées, et sans les violer. C'est ce qu'Il a fait en transférant le principe [ou étincelle] de vie du LOGOS ou PAROLE dans le sein de Marie, puis dans l'autre sens, par des moyens que nous ne pouvons analyser ici, en amenant Son Fils à la nature divine réservée à un nombre limité de fidèles.
JESUS
N'EST PAS [LE] DIEU TOUT-PUISSANT MAIS IL EST ET DEMEURERA
A JAMAIS LE FILS DE DIEU
QUESTION
QUE
SIGNIFIE LE PSAUME 45 : 16 :
« Au
lieu de tes pères, tu auras tes fils ; tu les établiras pour princes dans tout
le pays » ?
REPONSE
D'après Héb. 1 : 8, 9 nous savons que le Ps. 45 est une prophétie adressée
à notre Seigneur Jésus-Christ. Il est Celui dont les « pères »,
les ancêtres, sont mentionnés au verset 16 Abraham, Isaac, Jacob, David et
d'autres. Au lieu de demeurer Ses pères, ils doivent devenir Ses enfants, mais
comment et quand aura lieu ce changement ?
Considérons d'abord notre histoire de l'Ancien Testament. Les patriarches et
les prophètes, particulièrement ceux de la lignée généalogique de notre
Seigneur par Sa mère Marie, furent longtemps honorés du titre de « pères »
— les aïeux de Christ. David devait être la racine de laquelle le Messie, le
Germe juste, allait naître Jér. 23 : 5, 6 — le Messie serait le fils de
David Matth. 22 : 42-45. Mais aucun de ceux-là ne possédait la vie au vrai
sens du terme, parce qu'ils étaient tous membres de la race condamnée à mort.
Jésus prit la nature humaine, s'identifia à la semence d'Abraham et de David,
et donna Sa vie comme le sacrifice en Rançon pour le père Adam et toute sa
descendance — le monde entier de l'humanité. Au temps voulu, le mérite
humain de Jésus sera appliqué, non seulement au monde en général, mais à
ceux-ci, à Ses ancêtres selon la chair. Il acheta tout le monde et personne ne
peut obtenir la vie (parfaite et éternelle) autrement que par Lui — « Qui
croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui ne croit pas au Fils ne verra pas
la vie » Jean 3 : 36. Par conséquent,
Abraham, Isaac, Jacob, David et tous les prophètes doivent recevoir la vie éternelle
de Christ, ou ne l'auront pas du tout.
CHRIST
COMME PERE ET DONATEUR DE VIE
Jésus, comme Second Adam 1 Cor. 15 : 45-49, régénérera en vie et justice
ceux de la race qui seront obéissants Act. 3 : 19-21. Quand le Second Adam
donnera la vie à Ses ancêtres, Il deviendra alors leur Père. Mais notre texte
ajoute qu'Il les établira princes sur toute la terre. Quand cela arrivera-t-il
?
Comme David n'est pas monté au ciel Act. 2 : 34, lui et les autres sont dans le
silence de la tombe jusqu'à leur résurrection. Ce n'est pas avant que Jésus
devienne leur Père, c'est-à-dire après leur résurrection, qu'ils deviendront
des princes, des assistants du Roi dans Son Règne de mille ans. Notre Seigneur
Jésus et Son Épouse seront les chefs dans la phase céleste du Royaume, et ces
princes seront les chefs dans la phase terrestre du Royaume.
ALLIANCE
DU PEUPLE
QUESTION
Qui
est celui que Dieu donne « pour être une
alliance du peuple » És. 49 : 8 ; 42 : 6
?
REPONSE
C'est le Christ, en premier la Tête, en second le Corps — le « serviteur »
de Dieu décrit en És. 42 et 49. És. 42 : 6, 7 et 49 : 8, 9 se rapporte au
Christ agissant à travers tout l'Âge de l'Évangile et tout l'Age millénaire
2 Cor. 6 : 1, 2. Le Christ, Tête et Corps, sera donné pour (dans les intérêts
de, c'est-à-dire pour sceller, ratifier, rendre active) l'alliance du peuple.
Ce Messager de l'Alliance Mal. 3 : 1 scellera l'alliance (la Nouvelle Alliance)
qui sera faite avec Israël selon la chair « la
maison d'Israël » et « la
maison de Juda » Jér. 31 : 31-34 ; 32 :
40 ; 33 : 14 ; Ézéch. 16 : 60-63 ; Héb. 8 : 7-13. Ceci aura lieu pendant la période
du Second Avènement de Christ, lorsque la phase terrestre du Royaume sera rétablie.
Il est parlé de l'Église, les membres de Son Corps, comme de serviteurs
capables de la Nouvelle Alliance 2 Cor. 3 : 6, même si celle-ci n'a pas encore
été scellée car, entre autres choses, ils ont déposé leurs vies pour son
scellement Héb. 9 : 16, 17.
LA
NOUVELLE ALLIANCE
Cette alliance du peuple est la Nouvelle Alliance, l'Alliance du Rétablissement
par laquelle la Semence d'Abraham Gal. 3 : 8, 16, 29 bénira « toutes
les familles de la terre » Gen. 12 : 3,
« pour juger la terre »
en vérité et en justice Ps. 96 : 13 ; 98 : 9,
BEAUCOUP
D'APPELÉS, PEU D'ÉLUS
QUESTION
Que
signifie la déclaration de Jésus : « Il
y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus »
Matth. 22 : 14 ?
REPONSE
Cela ne
signifie pas, comme certains le supposent, que quelques élus seulement
obtiendront quelque faveur de Dieu dans le futur, et que tout le reste de
l'humanité sera torturé éternellement. Nous devons lire ce verset en harmonie
avec le contexte.
La nation juive en premier fut appelée, ou invitée aux Noces et au Festin des
Noces, et elle négligea de venir, à l'exception de quelques « vrais
Israélites ». Le message de l'Évangile
s'en alla alors sur « les chemins »
d'une nation de Gentils à l'autre, jusqu'à ce que beaucoup de personnes
entendent plus ou moins l'appel de l'Âge de l'Évangile. Cependant,
comparativement, peu prêtèrent attention à cet appel et peu entrèrent dans
la condition élue.
En outre, parmi ces appelés et choisis, tous ne se sont pas avérés fidèles.
Ce sont les totalement fidèles qui constituent l'Église, ou Corps de Christ,
— « et les appelés, les élus et les
fidèles qui sont avec lui [Jésus notre
Seigneur] » Apoc. 17 : 14. La « grande
multitude », la classe spirituelle
secondaire, prouva finalement sa fidélité, mais pas au degré aussi élevé
que le Petit Troupeau. Enfin, il y eut une classe qui retomba dans l'erreur au
point qu'elle fut complètement rejetée et alla à la Seconde-Mort — anéantissement
éternel — symbolisé par le lac de feu Héb. 6 : 4-6 ; 10 : 26-31, 39 ; Apoc.
20 : 15 ; 21 : 8.
Et parmi ces appelés et choisis, tous ne se sont pas avérés fidèles. Ce sont les totalement fidèles qui constituent l'Église, ou Corps de Christ, — « et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui [Jésus notre Seigneur] » Apoc. 17 : 14.
E.B. Janvier Février n°301
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