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Charles Taze Russell - La vérité sur son œuvre
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1er Le divin plan des âges - Les 6
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sur : la vie, la mort, l’au-delà
MOUVEMENT MISSIONNAIRE INTÉRIEUR LAÏQUE
BRANCHE
FRANÇAISE
ORIGINE :
En 1920, à des fins de publication (The Présent Truth —
La Vérité
Présente) et autres utilisations afférentes à leur but, quelques Étudiants
de la Bible aux U.S.A. adoptèrent l'appellation «
Laymen's Home Missionary
Movement —
Mouvement Missionnaire Intérieur Laïque
». Elle
reprenait le nom donné en 1913 par C. T. Russell à une forme spéciale de
travail envers le public, en Amérique, avec le «
Photodrame de la Création
».
C'est en 1920, après la séparation d'avec J. F. Rutherford et ses suiveurs que
Paul S. L. Johnson et Raymond G. Jolly, deux éminents professeurs et étudiants de
la Bible en hébreu et en grec, ainsi que d'autres, adoptèrent ce nom pour leur
Mouvement non confessionnel.
Dès 1917, un français, Joseph Lefèvre, (1883-1964) qui traduisait des
articles des Tours de Garde de C. T. Russell, suivit divers aspects de la
controverse opposant les défenseurs des vérités bibliques développées
durant 40 ans par C. T. Russell aux «
déviationnistes
» qui se scindèrent en de
nombreux groupes plus ou moins importants, le principal étant dirigé par J. F.
Rutherford qui est en réalité à l'origine de la Société des Témoins de Jéhovah.
Ce n’est cependant que le 1er septembre 1922 que parut une
brochure, « Redressement Nécessaire
», contenant une petite compilation non
seulement des déviations de la Société, des falsifications des écrits de C.
T. Russell, mais aussi des copies de lettres de ses opposants expédiées de
divers continents. Le Comité de Rédaction était composé de J. Chevalier, H.
Roussell, J. Lefèvre et E. Riegler.
DÉVELOPPEMENT :
A DENAIN dans le Nord où se trouvait ce que l'on appelait «
le berceau de la Vérité en
France
», une scission se produisit entre ceux qui s'en tenaient fidèlement aux
enseignements bibliques doctrinaux et autres rappelés par C. T. Russell et ceux
qui acceptaient les prétendues «
nouvelles vérités
» de la Société. Après
avoir laissé à chacun, spécialement à partir du mois d'août, le temps
d'examiner les treize points principaux de divergence, la séparation fut
consommée le 10 septembre 1922. Les détails de cette séparation d'une
quarantaine de membres sont consignés dans le compte-rendu de leur réunion du
24 septembre 1922 à Denain. Ainsi fut constituée, à l'époque, «
l'Association
des Étudiants de la Bible de Denain
».
Sous l'impulsion des quatre personnes citées ci-dessus le premier numéro de «
La
Bonne Nouvelle
» paraissait le 25 mars 1923, édité jusqu'en 1925 par le «
Comité
d'Études Bibliques
». C'est une compilation d'articles de
C. T. Russell qui
n'avaient pas été traduits avant sa mort. Ceci servit de trait d'union entre
la période de la Parousie et celle de l'Épiphanie, les deux derniers numéros
de cette publication contiennent déjà des articles importants de «
La Vérité
Présente
». C'est en 1926, qu'apparaît, en France, le Mouvement Missionnaire
Intérieur Laïque.
Il est difficile de donner les noms de tous ceux qui ont enraciné le M. M. I.
L.
en France nous ne citerons pour la période «
troublée
» que les familles
Bocquillon, Larvent, Bisiaux, Lambert, Farriaux, Lefèvre et autres.
Dès 1926, «
La Vérité Présente
» commence à paraître, traduite en grande
partie par Joseph Lefèvre et Samuel Lambert.
Dans le même temps apparaît l'homme qui marquera de son empreinte le M. M. I.
L.,
Marcel Caron (1903-1976). Jeune instituteur, il avait eu connaissance du «
Plan Divin des
Ages
» par un vieux mineur ramenant chez lui son père qui
venait d'être blessé à son travail.
Connaissant et parlant très bien l'anglais, il devint un collaborateur
efficient de Joseph Lefèvre dans la traduction et l'impression, aidé aussi très
efficacement dans d'autres branches par Élie Bocquillon (1903-1984).
En réalité, Marcel Caron eut la charge officieuse (pour raison
professionnelle) mais réelle de l’œuvre de 1935 jusqu'à sa mort en 1976.
Joseph Lefèvre ne fut, pour raison de santé, que le gérant officiel jusqu'en
1958.
Il faut signaler également l'aide précieuse apportée à tous égards, à
partir des années 20, par des amis polonais émigrés volontairement ou persécutés
en Pologne à cause de leurs convictions. Ils recevaient dans leur langue, dès
1921, la «
Vérité Présente
» et tinrent leur première Convention à Bruay-en-Artois
en 1926. Ils se répartirent dans le Nord, la Vendée, le Sud-ouest et la région
de Saint-Etienne. Leur conducteur principal en France fut Joseph Hermann
(1906-1961) durant quelques années, avant leur intégration dans le champ
français. Il fût aidé par Jean Kuc (1903-1981), venu de Pologne avec sa
famille après 1945 ainsi que par les frères Obajtek, dont l'un, César, (1919-2003)
fut longtemps le traducteur de leur journal imprimé en France après la guerre
de 1940-45, ainsi qu'un interprète zélé. Leurs descendants,
parfaitement intégrés, demeurent des collaborateurs précieux.
C'est après la seconde guerre, durant laquelle, avec l'aide d'Élie Bocquillon
et des Larvent, père 1882-1954 et fils, Marcel Caron put faire paraître
la «
Vérité Présente
», qu'il entreprit, seul, l'impression d'un volume sur
une petite machine à imprimer des «
faire-part
» de décès et autres petits
travaux. Il s'agissait du premier ouvrage de Russell destiné au public le «
Divin
Plan des Ages
». Heureusement, Marcel Caron fut, bientôt rejoint et secondé,
en 1946, par cinq jeunes nouveaux membres, dont le représentant actuel du M. M.
I. L., Gilbert Hermetz, qui travaillèrent trois ans et demi sur cet ouvrage,
terminé en juillet 1950, et prêt pour le colportage et autres moyens de
diffusion foires, marchés, etc toujours dans la légalité, la tolérance et le
volontariat, chacun approfondissant l'enracinement.
Parallèlement, Marcel Caron revoyait et améliorait la traduction des cinq
autres volumes des «
Études dans les Écritures
» qui parurent entre 1953 et
1971, en plus d'autres écrits de la plume de C. T. Russell. Le M. M. I. L. est le
seul Mouvement en France à avoir traduit et reproduit le maximum des écrits de
Russell.
En janvier 1957 paraissait le premier numéro de L'Étendard de la Bible, plus
spécialement destiné au public en général. En outre, Marcel Caron élabora
un plan de travail prévoyant la parution des volumes de l'Épiphanie, de la
plume de Johnson. Il en fit paraître trois avant sa mort, sur les dix
maintenant parus en français.
Enfin, un travail important dans la défense d'Israël et du Sionisme biblique
commença sous son égide à partir de 1956, et se poursuit toujours.