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sur : la vie, la mort, l’au-delà
SCÉNARIO DU PHOTO-DRAME DE LA CRÉATION
* * *
LA RÉVÉLATION DIVINE, LA BIBLE, EST LA SAGESSE D'EN HAUT,
LA SCIENCE LA PLUS NOBLE ET LA MEILLEURE INSTRUCTION
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Le sixième jour ou époque
LORSQUE
l'atmosphère devint plus pure, s'étant débarrassée des éléments
carboniques qui la surchargeaient, la végétation devint moins luxuriante. Les
animaux subirent un changement analogue, les gigantesques édentés et mammouths
firent place à d'autres variétés d'animaux d'une plus faible ossature tels
que nous les voyons aujourd'hui.
Ce
qui différencie la création de l'homme de celle des autres êtres animés,
c'est l'énorme supériorité des humains sur tous les animaux. Le premier
homme, Adam, fut créé à l'image de son Créateur, réalisant le type le plus
élevé de tout être charnel ou animé. Cette image de son Créateur consistait
en une ressemblance morale et intellectuelle. Dans l'état actuel de l'humanité,
il est difficile de se rendre compte de tout ce que comprend le terme image de
Dieu, car nous ne possédons pas d'exemplaire humain parfait pour établir une
comparaison. « Tous ont péché et sont privés de. la gloire de Dieu », dans
laquelle Adam fut créé (Ps. 8 : 5). Le péché et la mort ont régné, et la
ressemblance de Dieu a disparu. Tous ont besoin d'être rétablis.
Ce
fut vers la fin du sixième jour, ou approximativement quarante-deux mille
ans après le commencement de l’agencement de la terre, que Dieu créa
l'homme.
D'après
ce qui précède, par image de Dieu, il faut entendre chez l'homme une harmonie
parfaite avec le Tout-Puissant, toute injustice et toute iniquité étant
absente chez lui. La transgression d'Adam ne fut la conséquence ni de son
ignorance ni de son entière volonté ; elle provint de la tentation qu'aggrava
sa connaissance limitée. Il fut responsable dans la mesure de la connaissance
qu'il possédait. Il savait qu'il désobéissait à Dieu.
Lorsque
nous pensons à l'homme créé à l'image de Dieu, nous portons instinctivement
nos regards sur « Jésus-Christ, homme » « saint, innocent, sans
tache, séparé des, pécheurs », et semblable au premier Adam à cause de la
condamnation duquel il vint dans le monde. 1 Cor. 15 : 22.
«
Selon notre ressemblance, et qu'il domine » : La domination d'Adam sur
tous les animaux était semblable à la domination de Dieu sur l'univers. Les
anges, bien que créés à l'image de Dieu, n'exercent pas de domination
semblable à celle de Dieu sur les créatures d'un ordre inférieur. La
domination de l'homme, détruite par le péché, sera rétablie par le règne du
Messie. — Actes 3 : 19-21.
Le
développement de la création animale
Ressemblance idéale d’Adam
L’homme
devint une âme vivante
Le septième jour ou époque
EN
présentant ce travail, nous nous sommes conformés à une opinion qui tend à
prévaloir chez les étudiants de la Bible. Vous vivons dans le septième jour
ou période de la création qui commença à la fin du sixième jour, après que
Dieu eut créé Adam à son image et à sa ressemblance. — Gen. 1 : 26, 27.
A
ce moment-là., Dieu se reposa de
son oeuvre, cessa de créer. Il connut d'avance la permission du péché et ses
terribles effets sur l'humanité. Il sut d'avance les dispositions successives
qu'il prendrait pour accorder, par la suite, un Rédempteur à la race ; il sut
que ce Rédempteur choisirait un petit troupeau de fidèles désignés sous le
nom figuré d'Épouse de Christ. Dieu décida d'accorder, à ce Rédempteur et
à son Épouse, la domination et le règne sur la terre. Dieu voulut que le
Royaume de justice du Messie pût éventuellement délivrer du péché et de la
mort les humains disposés et obéissants.
Dieu
se reposa de son oeuvre créatrice par le fait qu'il n'utilisa pas
sa puissance d'une manière effective pour vaincre le péché et rétablir
l'humanité. Dieu remit toutes ces choses entre les mains du Rédempteur, Jésus,
pour qu'il les accomplît par son sacrifice pour les péchés et par son règne
glorieux destinés à délivrer l'humanité du péché et de la mort. L'Église,
la nouvelle-création de Dieu, pendant cette période de repos,
est céleste et non point terrestre. — 2 Cor. 5 : 17 ; Héb. 3 : 1 ; 4 :
1-4.
On
prétend, d'après la chronologie biblique, que six mille ans se sont écoulés
depuis Adam. Si cela est vrai,
les mille ans du règne du Messie qui doivent terminer le grand septième jour
ou période sont à la veille d'être inaugurés.
Selon
cette théorie magnifique, l'œuvre du Messie pendant son règne de mille ans
qui va bientôt commencer, achèvera la création. La race humaine sera non seulement amenée à la perfection, mais elle
aura, en outre, acquis l'expérience qui lui était nécessaire concernant le
bien et le mal. Pendant ce temps, la terre parviendra aussi graduellement à l'état
de perfection, le paradis sera rétabli sur tout le globe. La perfection
humaine et la perfection de la terre elle-même étaient admirablement
représentées en Eden, quand Adam était un roi, à l'image de son Créateur.
Les sept jours de la création de la terre
La création de la mère Ève
COMME
la création d'Adam eut lieu à la fin du sixième jour, il nous est dit que
celle de notre mère Ève date du commencement du septième jour. Quelle que
soit la manière d'envisager cette question, on constate que le premier couple
humain fut créé approximativement
au commencement du septième jour ou période qui va bientôt s'achever. Notre mère
Ève était simplement une partie d'Adam, séparée de lui-même dans un
but spécial, la propagation d'une race. A l'origine, Adam possédait réunies
dans sa personne les qualités masculines et féminines qui, plus tard, furent réparties
entre lui et sa femme, lorsqu'elle fut extraite de son côté. — Gen. 2 :
21-23 ; 1 Cor. 11 : 8.
Pendant
un certain temps, Adam avait été seul en Eden, ne trouvant la compagnie d'un
être de même nature parmi les animaux de toute espèce. Notre mère Ève fut
sa compagne, l'os de ses os, la chair de sa chair. La différence même de leurs
qualités et dispositions les rendirent d'autant plus sociables l'un envers
l'autre, chacun trouvant chez l'autre ce qui lui manquait. Les deux formèrent
un seul ; l'un étant incomplet sans l'autre. Adam posséda toujours les qualités
féminines de sa perfection, mais dans la personne d'Ève.
Adam
fut le père de notre race et il manqua de lui donner la vie. Jésus sera le
second père de la race, le second Adam, par lequel la vie éternelle pourra être
obtenue. — 1 Cor. 15 : 21.
Ève
prit part avec Adam au péché et à la désobéissance qui entraînèrent le châtiment.
De même, l'Église élue,
l'Épouse de Christ, après son achèvement et sa glorification, sera cohéritière
avec Jésus dans son Royaume ; elle sera associée avec lui dans la « régénération
» du monde pendant son règne messianique. — Rom. 8 : 17 ; Matth. 19 : 28.
Une
autre pensée se présente : Jésus déclara que tous ceux qui parviendraient à
cette résurrection ne se marieraient plus et ne seraient plus donnés en
mariage. Adam ayant possédé à l'origine toutes les qualités, masculines et féminines,
du caractère, il en sera de même pour l'humanité rétablie à l'image et à
la ressemblance de Dieu, elle parviendra de nouveau à la perfection de
l'individualité. Les sexes n'existeront plus. La terre sera suffisamment peuplée.
— Luc 20 : 35, 36.
Adam et Ève en Eden
Coup
d’œil sur l’Eden
Ronces et épines
LE
Nouveau Testament confirme l'histoire de la Genèse, l'histoire de la séduction
d'Ève et de la désobéissance d'Adam par son influence. St. Paul nous dit
qu'Adam ne fut pas séduit et que, de ce fait, il encourut la plus grande
responsabilité. Les Écritures nous
montrent partout que ce fut par la désobéissance d'Adam que la condamnation
frappa toute la race de laquelle il était le chef responsable. « Par un seul
homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et ainsi la
mort s'est étendue sur tous les hommes. » — Rom. 5 : 12.
La
Bible nous parle de l'ardent désir d'Ève d'acquérir la connaissance, de la
ruse de Satan en constatant cela et en l'induisant à la désobéissance. II
n'est pas nécessaire de croire que le serpent parla à haute voix ; mais plutôt
comme nous le disons : « Les actions parlent plus haut que les paroles. »
C'est probablement de cette manière que le serpent parla.
Dieu
avait autorisé nos premiers parents à manger librement de tous les fruits du
« paradis », à l'exception de l'espèce désignée sous le nom d'« arbre
de la connaissance du bien et du mal. » Cela leur fut défendu pendant un
certain temps pour éprouver leur fidélité. Ils avaient été avertis que,
s'ils mangeaient le fruit de cet arbre, ils encourraient la malédiction, la
condamnation à mort. Le serpent mangeait de divers fruits et semblait particulièrement
friand du fruit défendu. Ève pût se convaincre, par l'observation, que ce
fruit ne faisait pas mourir le serpent ; elle en conclut que Dieu leur avait
interdit l'usage du meilleur arbre en Eden. Elle en déduisit le fait que Dieu
était mû par un mobile égoïste en leur interdisant l'usage de ce fruit,
craignant que ses créatures ne devinssent aussi sages que lui-même.
Ève ne communiqua pas ses soupçons à son
mari ; elle voulut manger le fruit défendu, acquérir les connaissances que
Dieu dissimulait et, ensuite, aider Adam à faire de même. — Gen. 3 : 6.
Adam
comprit tout le sérieux de la désobéissance d'Ève ; il songea aux longues
journées qui s'étaient écoulées avant qu'il eût une compagne ; il allait
maintenant être seul à nouveau. Désespéré, Adam décida de se joindre à Ève
dans le péché et à en subir le châtiment. La mort d'Adam fut un lent
suicide. Son agonie dura 930 ans.
Le serpent obsédé, instrument de Satan
Tentation
à la désobéissance
Expulsion
d’Eden
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