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sur : la vie, la mort, l’au-delà
SCÉNARIO DU PHOTO-DRAME DE LA CRÉATION
* * *
LA RÉVÉLATION DIVINE, LA BIBLE, EST LA SAGESSE D'EN HAUT,
LA SCIENCE LA PLUS NOBLE ET LA MEILLEURE INSTRUCTION
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Le mensonge monumental de Satan
La parole de Dieu doit demeurer, soit qu'elle promette la vie éternelle,
soit qu'elle inflige la sentence de mort ; car il n'y a en Dieu « ni changement
ni ombre de variation. » La malédiction, la sentence de mort annoncée
d'avance par Dieu, fut exécutée, mais pas instantanément. Adam ne fut pas
frappé à mort par un coup de foudre. Dès le commencement, Dieu avait tout
connu et avait prévu la rédemption d'Adam, d'Ève et de leurs enfants. C'est
dans ce but que Jésus vint et mourut, « lui juste pour des injustes. » Le résultat
final de son sacrifice sera d'effacer la malédiction et la sentence de mort.
« Il n'y aura plus d'anathèmes : plus de mort, plus de soupirs, plus de
cris et plus aucune douleur. » — Apoc. 22 : 3 ; 21 : 4, 5.
Il
nous a été enseigné à tous (et un grand nombre d'entre nous y ont ajouté
foi) que le châtiment qui frappait Adam pour la désobéissance était les
tourments éternels, auxquels était destinée la. presque totalité de sa
descendance, à l'exception d'un petit nombre, les saints, les élus. Nous
avions accepté cela sans preuves, comme étant l'enseignement de la Bible. —
1 Thess. 5 : 21.
Maintenant,
les chrétiens lisent leur Bible avec plus d'attention. Ils s'aperçoivent que
la malédiction ou le châtiment du péché est bien différent : « Le salaire
du péché, c'est la mort ». — Rom. 6 : 23. « L'âme qui pèche, c'est celle
qui mourra ». Cette sentence de mort a déployé ses effets sur Adam et sur
toute sa famille depuis six mille ans ; elle a apporté la tristesse, les
soupirs, les douleurs et les difficultés, elle a durement affecté notre vie au
mental, au moral et au physique. — Rom. 5 : 12.
C'est cette sentence de mort qui fut rendue contre Adam, comme la Genèse et le Nouveau Testament nous le déclarent. « Maudit est le sol à cause de toi ; il te produira des épines et des ronces. C'est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes au sol, car c'est de lui que tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras à la poussière ». C'est de cette malédiction que Jésus nous a rachetés en mourant, lui juste pour des injustes. C'est de cette malédiction de mort que le Messie délivrera tous les humains par une résurrection d'entre les morts. « La mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. » — 1 Cor. 15 : 21.
Enfer
de Dante — Partie glaciale
Adam
et Ève maintenant — Théologie des credos
La première famille
Orgueil — jalousie — colère — meurtre
ADAM
et Ève n'eurent pas d'enfants en Eden. Ils travaillèrent à la sueur de leur
front pendant un certain temps avant la naissance de leur premier-né.
Sans aucun doute, celui-ci reçut, dès sa naissance, l'empreinte de
dispositions à la jalousie et au mécontentement. Le travail fatigant produisit
des sentiments d'irritation dans le cœur de ceux qui avaient connu des jours
plus heureux en Eden. Les accusations réciproques, le ressentiment qu'ils
conservaient envers leur Créateur, leur destinée dont ils étaient mécontents,
tout cela eut probablement une influence marquée sur leur enfant, Caïn. Le
monde fut, depuis ce moment-là, soumis « au règne du péché et de la
mort ».
Ils
eurent aussi des filles et, plus tard, un autre fils, Abel, qui avait des
dispositions toutes différentes de leur premier-né. Il est probable que
les expériences de la vie avaient adouci le cœur d'Adam et d'Ève ; ils se
souvinrent d'une lueur d'espoir renfermée dans le jugement qui les frappait, à
savoir, que la postérité de la femme écraserait la tête du serpent. Les
dispositions d'Abel indiquaient chez lui un cœur contrit et désireux de plaire
à Dieu. Si les parents comprenaient jusqu'à quel point leur état mental
exerce une influence sur leur progéniture, ils s'efforceraient de leur
transmettre de bonnes dispositions avant leur naissance.
Les
années s'écoulèrent. Caïn et Abel s'inspiraient de la promesse relative à
la postérité de la femme et de l'espoir d'une restauration par la faveur
divine. Ils s'approchèrent de Dieu avec des offrandes pour obtenir une bénédiction.
Dieu accepta le sacrifice de la vie d'un animal offert par Abel, parce qu'il
symbolisait la nécessité de la mort de Jésus comme condition fondamentale du
pardon du péché ; Dieu rejeta l'offrande de Caïn et cela nous enseigne
qu'il ne peut y avoir de rémission des péchés sans effusion de sang. Caïn
aurait dû se procurer un animal pour présenter un sacrifice acceptable et
conforme à la volonté de Dieu. Au lieu de cela, il permit à la colère, à la
malice, à la haine et à l'esprit de querelle de s'allumer dans son cœur, il
devint un meurtrier. — Gen. 4 : 5-6.
St. Paul dit que le sang d'Abel cria à Dieu, demandant justice contre Caïn. Mais le sang de Jésus cria à Dieu demandant miséricorde pour les pécheurs. Toute injustice crie à Dieu pour obtenir justice. Par une alliance spéciale, Jésus et son Église élue offrent leur vie en sacrifice pour Adam et sa race (Rom. 12 : 1). Les « meilleurs sacrifices » une fois accomplis, le rétablissement viendra.
Le sacrifice d’Abel
La mort d’Abel
Rédemption de la malédiction
Abel, le premier martyr
LE mot « martyr » signifie témoin et est employé spécialement pour désigner ceux qui témoignent fidèlement pour la cause du Seigneur au prix de la souffrance ou de la mort. Abel eut l'honneur d'être le premier martyr de Dieu. Il est vraiment remarquable que presque tous les martyrs ont souffert aux mains de leurs « frères ». Jésus et les apôtres furent persécutés surtout par leurs frères juifs, qui partageaient les mêmes espérances et les mêmes promesses des bénédictions divines. (Jean 16 : 2, 3). Combien cela paraît étrange !
Pendant
l'âge de l'Évangile, il en fut de même. Les chrétiens furent martyrisés par
leurs frères chrétiens. Les Écritures l'annoncèrent d'avance, disant : «
Vos frères qui vous haïssaient et vous rejetaient ... disaient : Que l'Éternel
soit glorifié ! Mais il apparaîtra à votre joie, et eux seront confus ».
Chaque martyr recevra finalement une couronne de vie en proportion de sa fidélité
et ses persécuteurs seront confus.
Le
règne du péché et de la mort dura quatre mille ans avant que Dieu envoyât
son Fils dans le monde comme Rédempteur et Libérateur. Le Rédempteur délivrera
la monde des liens du péché et de la mort, mais il ne pouvait le faire avant
d'avoir d'abord subi la peine de mort, mourant lui, juste pour des injustes.
Pendant ces quatre mille ans, de vagues promesses furent faites de temps à
autre, mais aucune d'elles ne commença à se réaliser avant l'apparition de Jésus.
Ces promesses vagues ne furent d'ailleurs faites qu'à la nation juive seule.
Les autres nations, les Gentils, ne reçurent aucune promesse de communion avec
Dieu ; ils étaient des pécheurs condamnés, et aucune espérance ne leur était
offerte. Comme St. Paul le dit, ils étaient sans espérance, « privés du
droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance
et sans Dieu dans le monde ». — Eph. 2 : 12.
Pendant
six mille ans, nous avons eu, selon St. Paul, le règne du péché et de la
mort. Les chrétiens prient toujours pour la venue du jour béni du Messie et
pour l'enchaînement de Satan. Les bénédictions feront alors disparaître le péché,
la douleur et la mort. — Apoc. 21 : 4.
Fratricide — Autodafé à Paris
Persécutions des Juifs
Savonarole brûlé par les dupes de Satan
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