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sur : la vie, la mort, l’au-delà
SCÉNARIO DU PHOTO-DRAME DE LA CRÉATION
* * *
LA RÉVÉLATION DIVINE, LA BIBLE, EST LA SAGESSE D'EN HAUT,
LA SCIENCE LA PLUS NOBLE ET LA MEILLEURE INSTRUCTION
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Adam et Ève trouvent le corps
d'Abel
LE
premier décès dans la famille d'Adam dut avoir projeté une ombre considérable.
L'espérance reposant sur la promesse de Dieu, d'après laquelle la postérité
de la femme écraserait la tête du serpent, était momentanément évanouie.
Peu de temps après, Seth naquit. Son nom indique que ses parents espéraient
qu'il serait celui qui était désigné par la promesse de l'Éternel, ne voyant
pas que celui qui était promis, serait le Messie qui viendrait beaucoup plus
tard, celui de l’œuvre duquel le monde est toujours dans l'attente.
Bien
que nous parlions de cette mort comme étant le premier décès, n'oublions pas
qu'aux yeux de Dieu, Adam et sa race étaient déjà morts, par le fait qu'aucun
d'entre eux ne pouvait regagner la vie éternelle, sinon par l’œuvre d'expiation du péché accomplie par le Rédempteur.
La
population actuelle du globe se monte à un milliard six cent millions d'âmes,
dont quatre-vingt dix mille meurent chaque jour.
Il
est sans doute heureux pour notre race déchue, que nous ne puissions pas apprécier,
dans toute leur intensité, les afflictions et les difficultés d'autrui. Chaque
individu, chaque famille a sa part de tristesses à endurer et elle en a autant
qu'elle en peut convenablement supporter. En vérité, le poète, réalisant la
folie des jérémiades continuelles, a bien chanté :
Va,
cache tes douleurs / A ce pauvre monde,
Verse
en secret tes pleurs / Dans le sein de l'onde.
L'espérance,
la joie et la paix nous sont apportées par la promesse divine que le temps
vient, où il n'y aura plus ni chagrin, ni mort, ni péché, ni douleur. Car le
Royaume du Messie vaincra le péché et la mort et disposera toutes choses pour
que la volonté de Dieu soit faite aussi pleinement sur la terre qu'elle est
maintenait faite au ciel. — Matth. 6 : 9, 10.
Nos
expériences avec le péché et son châtiment devraient nous rendre
compatissants envers autrui. Nous ne devrions rien faire pour ajouter aux
afflictions des autres, mais tout faire, au contraire, pour les en soulager. Les
paroles de Jésus font vibrer cette corde sensible : « Venez à moi, vous tous
qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». Il n'y a pas de repos pour ceux
dont le
cœur est accablé, sinon dans leur union avec Christ.
Commencement
de la souffrance et du deuil
La
mort conduit tous au schéol
Le
docteur — Luttant contre la maladie
Lucifer, prince des démons
LES anges furent créés longtemps avant l'homme, toutefois le péché était
inconnu avant le jour d'Adam. Selon la Bible, le péché commença dans le
jardin d'Éden. Lucifer, un ange d'un ordre très élevé, méditait depuis
longtemps des desseins ambitieux. S'il en avait eu l'occasion, il aurait montré
à Dieu et aux anges ses grands projets. Ses pensées sont exprimées comme nuit
par le prophète : « J'élèverai mon trône au‑dessus des étoiles
(anges) ... je serai semblable au Très-Haut », c'est-à-dire
un souverain. C'est lorsque Lucifer contempla le couple humain qu'il fut tenté
de réaliser ses desseins. Ils étaient une nouvelle espèce d'êtres à l'image
morale de Dieu. Ils avaient le pouvoir de procréer que ne possédaient pas les
anges. Leur postérité devant remplir toute la terre, il se l'assujettirait
pour réaliser par elle ses desseins ambitieux. C'est ainsi que Lucifer devint
Satan, l'adversaire de Dieu. — Ésaïe 14 : 12-14.
Tous
les saints anges furent troublés. C'était la première révolte contre les
lois du Tout-Puissant. Aucun châtiment ne frappa le coupable, et les
anges se demandèrent si Dieu avait ou non le pouvoir de faire respecter ses
lois. Les siècles passèrent, la famille humaine s'épuisait. Le châtiment de
Dieu : « Mourant, tu mourras », s'exécutait graduellement. Satan comprit
que son royaume de sujets mourants ne serait jamais qu'un triste spectacle. Il
conçut un plan pour surpasser Dieu en adresse et former une nouvelle race d'êtres
humains hybrides, améliorés par une vitalité supérieure.
Dieu
avait accordé aux sages le pouvoir de se matérialiser ; ils pouvaient apparaître
dans des corps semblables à ceux des humains. La Bible confirme cela (Gen. 18).
Les anges eurent la permission d'entrer en rapport avec la race déchue pour
essayer de ramener l'humanité à Dieu. — Héb. 2 : 5.
Le
récit contenu dans Genèse 6 : 2-5, nous montre que « les fils de
Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour
femmes parmi toutes celles qui leur plurent ». Les anges devinrent ainsi les pères
d'une nouvelle race, distincte de celle d'Adam. Ce récit nous dit que cette
nouvelle race était formée de géants, physiquement et intellectuellement, des
« hommes de renom », qui remplirent la terre de violence.
Fils de Dieu, filles des hommes
Géants — Fils des anges
Saint
Paul chassant un démon
Noé prêchant la repentance
LA
conduite déloyale des anges dura apparemment pendant des siècles, sans que
Dieu manifestât extérieurement sa puissance pour les arrêter. C'est ainsi que
tous les saints anges furent éprouvés, et tous ceux qui le voulurent devinrent
des « rebelles ... aux jours de Noé ». — 1 Pierre 3 : 20.
La
famille de Noé fut choisie parce qu'elle faisait exception, comme nous le dit
l’Écriture : « Noé était un homme juste, il était parfait
dans sa génération »,
ce qui laisse supposer qu'un petit nombre ou même personne d'autre n'était
parfaitement engendré — de pure race adamique (Gen. 6 : 9). Ainsi donc, la
famille de Noé comprenait tous ceux qui n'avaient pas subi la contamination des
anges tombés, soit huit personnes au total. Sur l'ordre de Dieu, ils
construisirent l'arche et furent ainsi des témoins devant le monde de
l'intention de l'Éternel au sujet du déluge.
Le
message de Noé concernant un jugement de Dieu par un déluge fut jugé
ridicule. II n'y eut pas de pluie jusqu'au déluge. Le dernier des grands «
anneaux » qui se répandit sur la terre, à ce moment-là, était formé
par de l'eau pure. Pendant des siècles, il était resté épanoui
au-dessus des couches atmosphériques. La terre tout entière formait une
vaste serre chaude. Il n'y avait pratiquement pas de changements de saisons, pas
de tempêtes, parce que ce grand anneau de vapeur d'eau maintenait sur la terre
un été perpétuel. Relativement à cette période, nous lisons (Gen. 2 : 5) :
« Car Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre ». Noé, qui prêchait la
justice, fut bafoué et regardé comme un fou à cause de sa foi dans la parole
divine, exactement comme d'autres enfants de Dieu eurent, à différentes époques,
et ont encore, à subir la moquerie.
Le
déluge vint finalement ; « les sources du grand abîme (enveloppe de
vapeur d'eau), jaillirent ». Par la rupture de l'enveloppe ou anneau, d'énormes
masses d'eau furent précipitées aux deux pôles, formant deux gigantesques raz
de marée recouvrant toute la terre, approfondissant le lit des mers et faisant
surgir de nouvelles montagnes.
On
suppose que le berceau de l'humanité fut en Arménie. La géologie nous
enseigne que le sol de ces contrées était, à un moment donné, recouvert d'un
lac d'eau calme, lentement formé, ce que témoignent d'épaisses couches
d'alluvions. L'arche flotta dans cette région et, par la protection divine, déposa
sur le mont Ararat sa précieuse cargaison en vue du nouveau commencement du
monde.
Tandis que l’arche était en préparation
Destruction des néphilims
Les
eaux prévalurent
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